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samedi, 17 mai 2008

Gala pour Popaul

Dans mon journal de l’année 1992, je retrouve ces quelques passages concernant l’hommage qui fut rendu à Paul Castanier à l’Olympia, le dimanche 9 février. C’est la dernière fois que j’ai vu Léo Ferré en scène.

« J’ai réservé une place par téléphone à l’Olympia, pour la soirée Paul Castanier. Pauvre Popaul, incinéré. Passe le temps. (…)

Dimanche, je vais aller à l’Olympia pour ce concert en hommage à Popaul, il y aura Léo évidemment, et Rufus et Font et Val, mais aussi Higelin et Moustaki, le tout présenté par José Artur. Un soir unique, boulevard des Capucines, au profit de la compagne de Popaul, Kasuko Castanier. (…)

Le spectacle pour Popaul était très bien, avec beaucoup d’émotion et de présence. En plus des grands noms, il y avait des inconnus, amis de Popaul, c’était très touchant, tout cela – et puis des photos de lui projetées, et des extraits d’une interview de lui et d’un spectacle de Léo avec lui… Ses morceaux au piano, enregistrés dans un disque, étaient diffusés – et puis des moments touchants, quand Moustaki parlait avec José Artur. Très bien, tout cela, à part Higelin que, vraiment, je ne peux pas supporter, c’est plus fort que moi. Il y avait Léo, naturellement immense, dont la seule apparition grandit encore l’émotion, méduse la salle. De plus en plus, on lui fait des ovations debout, dès son entrée en scène. Je n’ai pas connu personnellement Popaul, mais j’ai toujours eu l’impression que oui, justement. Et je ne peux pas accepter sa mort. Qu’est-ce que ça veut dire, “je ne peux pas accepter ?” Rien, n’est-ce pas ? »