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jeudi, 01 novembre 2007

Aspects de la recherche universitaire, II

Il y a peu, a paru chez Textuel un coffret de deux livres, Aragon et la chanson, travail dû à Nathalie Piégay-Gros, maître de conférences à l’université Paris 7 – Denis-Diderot. Le premier tome, La Romance inachevée, situe l’œuvre entière d’Aragon sous l’éclairage particulier de la mise en musique, certes, mais aussi de l’intérêt de l’auteur pour la chanson et de tout ce qui a pu inciter les compositeurs à écrire des musiques pour ses poèmes. Le second volet, Poèmes manuscrits mis en chansons, présente donc les manuscrits du poète qui ont été chantés. Pas tous, certes, mais un choix intéressant, avec le détail des coupes et autres « montages » effectués pour parvenir au texte des chansons.

Comme on l’imagine, plusieurs pages de cet ouvrage sont consacrées à Léo Ferré. On n’y apprend rien de vraiment nouveau mais au moins, rien n’est faux à part la date, stupide, annoncée en légende de la reproduction du 25-cm original : 1957 au lieu de 1961. Cette erreur ne se produit pas dans le texte : elle n’est pas imputable à l’auteur, mais aux services éditoriaux. L’auteur connaît le sujet (en d’autres temps, cette remarque aurait paru stupide mais, aujourd’hui, elle n’est pas superflue). Toutefois, les éditeurs n’ont encore pas compris, semble-t-il, que les universitaires et les journalistes – qui signent la plus grande partie de l’actuelle production imprimée – ne sont pas des écrivains, en tout cas pas nécessairement. La prose de Nathalie Piégay-Gros est correcte, c’était bien le moins, mais lourde en de nombreux endroits et les redondances sont légion. Passons. Si l’on n’apprend rien de neuf, que nous apporte cet ouvrage sur Aragon et Ferré, puisque c’est évidemment cette partie du sujet qui nous intéresse ici ?

Tout d’abord, il confirme l’existence d’une lettre envoyée par Léo Ferré à Aragon le 23 juin 1970, après le décès d’Elsa Triolet qu’il a appris avec retard. Il confirme également qu’il y eut une autre lettre, datée du 29 mars 1975, proposant à Aragon une nouvelle série de mises en musique. À ma connaissance, cette dernière information n’avait été donnée que par Jacques Vassal, dans son livre de 2003. Ici, la source est officielle, puisque la lettre est incluse dans le fonds Aragon déposé à la Bibliothèque Nationale de France. Il confirme enfin l’existence de trois chansons d’Aragon totalement inédites : L’Encor, Une fille au bord du Xenil et Gazel au fond de la nuit, tirées du recueil Le Fou d’Elsa. L’auteur dit tenir ces informations directement de Mathieu Ferré.

Enfin, Nathalie Piégay-Gros estime que les relations entre les deux hommes étaient ambivalentes : «  Les relations qu’Aragon a entretenues avec les artistes qui l’ont chanté ont été parfois marquées par l’ambivalence (c’est sûrement le cas avec Ferré) » écrit-elle, page 22. On veut bien l’admettre mais elle ne donne aucune raison à cela, du moins immédiatement. Il faut attendre la page 79 pour lire ces lignes où elle évoque « les réserves du Parti communiste, sans doute partagé entre l’effet de popularité que Ferré apporte à celui qui est le poète officiel, le grand chantre, l’icône du Parti… et l’anarchie du chanteur. Le succès des chansons de Ferré (et tout particulièrement celui de L’Affiche rouge) est tel que la perception que l’on a de lui est amenée à changer : alors qu’il est mal vu des communistes, comme le rappelle Pierre Hulin – au point qu’il n’y ait pas une fête de l’Humanité sans qu’un membre du Parti vienne couper ou baisser la sono qui diffuse, par exemple, Jolie môme – il est toléré, voire admiré, lorsqu’il popularise Aragon ».

Elle ajoute : « Les relations entre les deux hommes étaient ambivalentes pour une autre raison : quelle que soit la reconnaissance qu’Aragon a toujours manifestée envers les chanteurs, il lui arrivait de se sentir dépossédé de certains de ses textes par leur travail. Les chansons médicores peuvent être redoutables, parce qu’elles trahissent le poème et l’affaiblissent en le plombant ou, au contraire, en le délestant d’une gravité qui lui est essentielle. Mais les chansons merveilleuses, talentueuses font accéder la poésie à une autre dimension, par laquelle, en un sens, elle échappe à son auteur. Et cela, d’autant plus que Ferré se pensait et se voulait poète : la rivalité entre les deux hommes recoupe celle de la poésie et de la chanson, où se mêlent la fascination et la méfiance, l’attirance et la suspicion. Quoi qu’il en soit, Ferré semble avoir conservé une grande tendresse pour Aragon, certes toujours mâtinée chez lui d’insolence, mais sincère sans aucun doute ».

L’attitude des communistes envers Léo Ferré n’est peut-être pas aussi simple que l’expose Nathalie Piégay-Gros. Il a participé à des ventes du Comité national des écrivains (CNE), a eu les honneurs des Lettres françaises à plusieurs reprises : il est vrai que tout cela se faisait sous la houlette d’Aragon. Il a participé à des fêtes de l’Humanité, a invité Georges Marchais à lui rendre visite chez lui (il n’y est pas allé), a connu Jack Ralite, maire d’Aubervilliers qui fut ministre communiste au début du septennat de Mitterrand. En 1982, à la cérémonie funèbre d’Aragon, place du Colonel-Fabien, j’ai entendu les mélodies de Ferré parfaitement audibles à côté de celles de Ferrat…

Le deuxième volume est construit d’une manière constante. Il présente le titre original du poème d’Aragon ; la source bibliographique ; le nom de quelques interprètes ; le manuscrit lorsqu’il existe (manuscrit de travail ou mise au net) ; le texte imprimé avec les repentirs indiqués entre crochets et où figurent, en rouge, les passages effectivement chantés, en noir, ceux qui ont été coupés par le compositeur ; enfin, une glose, plus ou moins longue, de Nathalie Piégay-Gros, intéressante et documentée. Il ne s’agit pas de génétique des textes à proprement parler, mais d’une présentation détaillée, montrant le cheminement du poète dans son écriture d’une part, du compositeur dans la construction de la chanson d’autre part. Là encore, qui a lu les livres d’Aragon a forcément vu les différences mais, pour qui ne connaît pas les parutions originales, il y a matière à connaissance nouvelle.

Les chansons présentées sont au nombre de trente-deux (sur quelques deux-cents poèmes d’Aragon mis en musique). S’agissant de Léo Ferré,  six sont retenues : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, L’Étrangère, Je chante pour passer le temps, Elsa, Il n’aurait fallu et L’Affiche rouge. On observe que, quel que soit le propos, ces titres sont les plus systématiquement cités, retenus, examinés, interprétés, étudiés. C’est bien dommage pour Blues et Je t’aime tant, par exemple, mais c’est subjectif.

On regrettera seulement la présentation « gadget » de cet ouvrage. Il y a deux tomes alors qu’un seul aurait suffi, avec deux parties bien distinctes. L’avantage des deux volumes est pour l’éditeur uniquement : il autorise un coffret. Or, la présentation sous coffret est très à la mode, en ce qui concerne les DVD, les disques ou les livres. Dans la perspective de Noël, les magasins en regorgent. D’où celui-ci, élégant quoique sans imagination aucune et parfaitement inutile. On se demande encore pourquoi les titres de chapitres ou de sections ont été imprimés verticalement, seule et stupide fantaisie typographique, entièrement gratuite. Ce qui est une façon de parler pour un coffret vendu cinquante euros.

00:00 Publié dans Recherche | Lien permanent | Commentaires (16)

Commentaires

jacques:petite correction au commentaire que vous aviez mis concernant l'origine des chansons d'Aragon:il n'y a pas 9 poèmes qui viennent du "roman inachevé", mais seulement huit.
"Blues" vient du recueil "les poètes", oui, mais "je t'aime tant" est tiré d"Elsa"....C'est un détail, mais ça peut aider ceux qui cherchent les textes dans leur version complète.


Que Ferré soit allé pioché dans "le fou d'Elsa" ne m'étonne pas :ce recueil fabuleux est une mine d'or....alternant l'Aragon que l'on connaît,et l'imitation de la grande poésie andalouse du moyen-âge...

On avait dit que Ferré avait mis 13 ou 14 poèmes en musique vers 58-60, mais qu'il n'avait pas tout gardé...Il ne peut s'agir des poèmes du "fou d'elsa", paru en 63....N.Piégay-Gros donne-t-elle des détails sur ces poèmes non gardés sur le disque (ou non enregistrés?)?

j'anticipe une question que poserait notre ami Gluglups: Cette dame est-elle musicienne?

Écrit par : francis delval | jeudi, 01 novembre 2007

"L’attitude des communistes envers Léo Ferré n’est peut-être pas aussi simple" ... ou inversement...

Pièce à verser au dossier Ferré et les communistes: un envoi de l'auteur de PVP à Maurice Thorez et Jeannette Vermeersch

http://site.voila.fr/copainsdlanouille/ferrethorez.JPG

Écrit par : gluglups | jeudi, 01 novembre 2007

Ah, pas mal, ça, tiens ! J'ignorais cette dédicace. D'où la tenez-vous ? Dommage qu'elle ne soit pas datée mais elle est vraisemblablement de l'époque des ventes du CNE. Formidable, en tout cas, merci.

Francis : non, pas de détails sur ces chansons inédites. Par ailleurs, je ne sais pas si elle est musicienne, rien n'est dit à ce sujet.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 01 novembre 2007

Jacques, comptez-vous faire un compte-rendu de l'article de Jean-Baptiste Mersiol ("Léo Ferré face à son époque : entre musique contemporaine et enregistrement") paru dans L'éducation musicale ?
...

Écrit par : The Owl | jeudi, 01 novembre 2007

Je ne l'ai pas lu, pour le moment. Je ne fais pas de compte rendu systématique, ce n'est pas le but de ce lieu. Lorsque je l'aurai lu (la revue ne se trouve pas partout), j'en parlerai si j'ai quelque chose à dire à ce sujet. Autrement, je n'en dirai rien. Si l'optique de l'article est uniquement musicale, je ne serai certainement pas compétent. Mais si j'ai quelque chose à faire observer, je le ferai.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 02 novembre 2007

les 3 poèmes du "fou d'Elsa" se prêtent effectivement bien à la mise en musique, et en les lisant, on peut presque entendre Ferré....Surtout "gazel au fond de la nuit" avec la répétition obsédante de "dans la nuit"...C'est le recueil d'Aragon que je préfère, avec "Les chambres"....Et les poèmes insérés dans "Theâtre-roman"

Mais il faudrait un bon interprète, et c'est plus très facile à trouver....

Écrit par : francis delval | vendredi, 02 novembre 2007

Je suis allé voir dans mes livres pour lire ces trois poésies et... je n'ai pas Le Fou d'Elsa. J'étais persuadé de l'avoir, mais j'ai dû simplement le lire autrefois.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 03 novembre 2007

Il a été réédité récemment en "poésie gallimard", mais l'édition de 63 est superbe, en très grand format......

Écrit par : francis delval | samedi, 03 novembre 2007

C'est de cette édition que j'avais le souvenir, justement. J'en ai d'autres, de la même présentation, mais pas celui-là. J'aurais juré... Voilà : on vieillit, on ne connaît plus ses livres par coeur et l'on confond les bibliothèques de ses différentes vies.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 03 novembre 2007

Sous réserve d'erreurs éventuelles de transcription, voici ce que j'ai trouvé sur internet.

Les règles du ghazal :

1. Le ghazal comporte en général de 5 à 15 couplets de deux vers chacun (ces distiques sont appelés sher). Chacun de ces couplets est considéré comme une entité indépendante au point de vue du sens. Il n’y pas d’enjambements entre les couplets. Le ghazal est donc une collection de shers et chaque couplet doit être un poème en lui-même. Il arrive qu’on les compare aux perles d’un même collier.

2. Le premier couplet ou sher est appelé matla. Chaque ligne se termine par le même refrain ou radif qui peut être un mot ou un court segment de phrase. Ce refrain apparaît ensuite à la deuxième ligne de chacun des couplets suivants (c’est la règle dite du radif). Le schéma est donc 1/1, 2/1, 3/1, 4/1, 5/1 et ainsi de suite.

3. Deux autres règles s’appliquent à la forme stricte du ghazal. Les vers doivent être de longueur équivalente (règle du beher ou mètre). Le ghazal est donc une collection de shers de même mètre.
L’autre règle enfin est plus difficile à expliquer, elle a le nom de kaafiyaa et consiste à introduire une rime intérieure qui doit se retrouver avant chaque radif ou refrain !

4. Enfin le ghazal se termine par un couplet appelé maqta et qui inclut souvent sous une forme ou une autre la signature du poète (ce peut-être son pseudonyme ou quelque chose qui le symbolise).

Résumé : le ghazal est une collection de shers de métrique identique se terminant par le(s) même(s) mot(s) refrain précédé du même motif rimé.

Aragon :

Gazel du fond de la nuit

Je suis rentré dans la maison comme un voleur
Déjà tu partageais le lourd repos des fleurs au fond de la nuit

J’ai retiré mes vêtements tombés à terre
J’ai dit pour un moment à mon cœur de se taire au fond de la nuit

Je ne me voyais plus j’avais perdu mon âge
Nu dans ce monde noir sans regard sans image au fond de la nuit

Dépouillé de moi-même allégé de mes jours
N’ayant plus souvenir que de toi mon amour au fond de la nuit

Mon secret frémissant qu’aveuglement je touche
Mémoire de mes mains mémoire de ma bouche au fond de la nuit

Long parfum retrouvé de cette vie ensemble
Et comme aux premiers temps qu’à respirer je tremble au fond de la nuit

Te voilà ma jacinthe entre mes bras captive
Qui bouges doucement dans le lit quand j’arrive au fond de la nuit

Comme si tu faisais dans ton rêve ma place
Dans ce paysage où Dieu sait ce qui se passe au fond de la nuit

Ou c’est par passe-droit qu’à tes côtés je veille
Et j’ai peur de tomber de toi dans le sommeil au fond de la nuit

Comme la preuve d’être embrumant le miroir
Si fragile bonheur qu’à peine on peut y croire au fond de la nuit

J’ai peur de ton silence et pourtant tu respires
Contre moi je te tiens imaginaire empire au fond de la nuit

Je suis auprès de toi le guetteur qui se trouble
À chaque pas qu’il fait de l’écho qui le double au fond de la nuit

Je suis auprès de toi le guetteur sur les murs
Qui souffre d’une feuille et se meurt d’un murmure au fond de la nuit

Je vis pour cette plainte à l’heure ou tu reposes
Je vis pour cette crainte en moi de toute chose au fond de la nuit

Va dire ô mon gazel à ceux du jour futur
Qu’ici le nom d’Elsa seul est ma signature au fond de la nuit

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 03 novembre 2007

les deux autres sont plus courts et plus proches de l'Aragon que l'on connaît habituellement...je les mettrai demain ici...

j'en profite pour signaler à "the owl" trois beaux textes sur Rimbaud, publiés en annexe des "Poètes du Grand Jeu" (poésie gallimard):l'élaboration d'une méthode (R de Renéville)A.Rimbaud ou Guerre à l'homme!(R.Vailland), Après Rimbaud , la mort des arts (R.Gilbert-Lecomte), textes qui m'étaient sortis de la mémoire...

Écrit par : francis delval | samedi, 03 novembre 2007

"Le fou d'Elsa"(Poème) est un livre très complexe,alternant poèmes rimés, poèmes en prose, extraits de journaux, roman historique sur la chute de Grenade (1492), et la fin du royaume d'Andalousie, tout cela mêlé au présent et à Elsa.

le texte du gazel est correct, mais la typographie différente:
sur la gauche de la page, on trouve les vers,et à droite, avec un espacement de 2 cm , "au fond de la nuit", en italique.
Entre l'avant-dernier et le dernier distisque, il y a 8 lignes en prose,"commentaire de Zaîd"...
Ce poème vient ,dans le recueil, juste après le célèbre "Nous dormirons ensemble" (titre exact:vers à danser)


L'ENCORE

Faut-il qu-un jour le chant finisse
Le temps va-t-il tantôt changer
Et comme oiseaux se désunissent
Se défaire ce coeur que j'ai

Avant l'avenir et l'averse
Avant notre histoire effacée
Avant que le soleil disperse
aux vitres nos noms enlacés



Une minute une minute
Avant que soient partis les gens
Rappelez les joueurs de flûtes
Jetez leur des pièces d'argent

Qu'encore une fois retentisse
La musique de nos amours
Avant qu'au loin s'anéantissent
Les derniers bruits du dernier jour.


(il y a un espacement que je n'arrive pas à réduire,j'envoie le troisième texte dans le comm suivant)

Écrit par : francis delval | dimanche, 04 novembre 2007

Une fille quelque part au bord du Xénil


Ils sont venus avec des fleurs
Avec des chansons de voleurs
Et des étoffes de couleur

Le jour les fuit la nuit les craint
Plus pâles que leurs tambourins
Leur lèvre a goût de romarin

Et leurs baisers saignent la mûre
A peine il frappe la mesure
Leur pied a perdu sa chaussure

Dansant déjà comme on gémit
Entre les bras de son amie
Et déjà la terre en frémit

La voix leur sort on dirait l'âme
On dirait du fourreau la lame
On dirait du ventre la flamme

Ils ont les yeux de l'Arabie
Ces garçons pareils au pain bis
Si prompts à quitter leurs habits

Comme un fleuve sort de ses rives
Qu'on les prendrait pour la chaux vive
Car l'eau même leur est lascive

Ô trouble d'un soir étoilé
Vous qui semblez vous qui semblez
Bleuets noirs dans le sein des blés

Cruelle ivraie à qui s'enivre
Rien qu'à vous voir le coeur se livre
Le coeur se meurt à vous voir vivre



reste à découvrir la musique

Écrit par : francis delval | dimanche, 04 novembre 2007

Merci Francis pour ces textes. Oui, nous imaginerons la musique et la voix, surtout. Car si d'autres peuvent jouer la partition, personne n'aura cette voix-là. Une autre, peut-être chouette aussi, mais pas celle-là.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 04 novembre 2007

Désolée Mr Layani de poster ce genre de message sur votre blog(meme si je le lis regulierement avec plaisirs), mais je suis a la recherche de nouvelles de Gluglups,on s'inquiete beaucoup avec Cath , mais on voit qu'il est toujours vivant! Ouf!!
Tu pourrais donner de tes news quand-meme!

Écrit par : Melissa | dimanche, 09 décembre 2007

Je vous en prie.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 09 décembre 2007

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