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jeudi, 07 décembre 2006

Gaby de l’Arlequin

En 1953, Léo Ferré chante, depuis des années, dans des cabarets parisiens. Il est remarqué d’un petit nombre de connaisseurs, pas du grand public. Il n’a pas encore connu les grandes scènes de music hall. À Saint-Germain-des-Prés qui, pour lui, évoque les difficultés plutôt qu’un magnifique temps jadis, il existe pourtant un cabaret, l’Arlequin.

L’endroit a été créé en mars 1951. C’est un établissement plutôt grand, puisqu’il peut accueillir deux-cents personnes. Ouvert de 22 h 30 à 3 h du matin, il se situe à l’angle du 131 bis, boulevard Saint-Germain et du 1, rue du Four, à la sortie du métro Mabillon. On réserve à Odéon 59-10. La presse qualifie l’endroit d’« un des plus authentiques temples de la chanson » [1]. Ferré y est déjà passé, en décembre 1951. Il s’y produit maintenant en vedette, vêtu d’une chemise rouge à col ouvert. Avant lui, des sketches de Pierre Dac, le tour de chant de Catherine Sauvage, l’orchestre de Jean-Claude Fohrenbach. C’est là que Catherine Sauvage et Ferré chantent chacun Paris-Canaille, puisqu’aucun des deux n’a voulu renoncer à interpréter ce qui est le succès du moment. C’est là que Ferré crée Judas et L’Homme. Certains soirs, Francis Blanche est là, qui adore les chansons de Ferré et met à la porte ceux qui ne les aiment pas. C’est là que le prince Rainier vient écouter son compatriote, le jeudi 17 décembre 1953. Le patron s’appelle Gaby. Comme le cabaret se trouve en sous-sol, sous un café dénommé La Pergola, l’imaginaire ferréen aura tôt fait, dans cette chanson du souvenir, de le nommer Gaby Pergola.

Le beau salut, par-delà la mort, qu’est Gaby, a été enregistré en 1986 pour le double album, publié chez EPM-Musique, On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. Le refrain est repris, à peine modifié, de L’Opéra du pauvre (« Dans les draps que l’amour referme sur la nuit / Tous les amants du monde… » devient ici « Dans les draps que l’amour referme sur la nuit / Tous les amis du monde… »)

Texte de curieuse facture, puisqu’il s’agit d’une adresse à un personnage et qu’y alternent prose parlée et refrain chanté, Gaby est aussi, en même temps, une évocation non pas nostalgique (Ferré n’aime pas la nostalgie et comment pourrait-il avoir celle d’un temps où il ne mangeait pas à sa faim ?) mais attendrie, d’une amitié lucide et cordialement moqueuse, narquoise, cependant indéniable (en effet, pourquoi, trente-trois ans plus tard, Ferré écrirait-il un texte contre un homme décédé ?)

Les souvenirs affluent, voici Francis Blanche, voici le Polonais… Les hommes de lettres de Saint-Germain n’existent plus (« tous crevés ces littérateurs, et leurs livres les saluent, bah, il faut bien qu’ils aient quelqu’un qui les regarde »). Gaby, lui, n’y connaissait rien, ne s’en occupait pas et Ferré le taquine à ce sujet : « La littérature, toi, ça te descendait des oreilles ». Léo Ferré est fidèle en amitié. Gaby a droit à son coup de chapeau.

Évocation authentique, en tant qu’elle est maîtrisée, resserrée autour de l’amitié plutôt que mouillée de stériles regrets, d’un temps révolu de la nuit parisienne, d’un mode de spectacle anéanti, d’un lieu disparu, Gaby n’est certes pas une complaisance morbide. Si « Tous les amis du monde ont droit qu’à leur cercueil / La foule vienne et prie », c’est bien qu’ils en valent la peine. Et si Gaby Pergola semble avoir, un jour, demandé à Léo Ferré de quitter son établissement, celui-ci ne lui en veut pas. D’ailleurs, s’il regrette d’avoir dû partir, c’est qu’il s’y sentait bien. Il l’avoue : « L’Arlequin… Ce nom-là m’allait comme un gant ». À l’Arlequin ou ailleurs, pour Ferré, le temps des cabarets durera encore.

_________________________

[1]. L’Aurore du 3 novembre 1953.

Commentaires

Bonjour,
J'ai publié l'année dernière le livre "La Chanson de Paris". Quand je le préparais, je suis tombé, dans une brasserie du Bd St Germain, sur le fils de Gaby "Pergola", qui était très fier de la chanson de Léo !
Il m'a aussi raconté qu'Alain Delon avait fait le portier. C'était lorsqu'il revenait d'Indochine, avant de faire l'acteur...
Amicalement,
Jean Lapierre

Écrit par : Jean Lapierre | jeudi, 07 décembre 2006

Bonjour, Jean Lapierre. Je connais votre livre (mais ne l'ai pas lu pour l'instant) et votre exposition. Parlez-nous davantage de cette rencontre. Par exemple, je serais curieux de connaître le nom de Gaby, notamment pour le signaler à Gilles Schlesser (fils d'André, co-fondateur de l'Ecluse) qui a fait paraître il y a peu, chez l'Archipel, une histoire des cabarets et demande à ce qu'on lui fasse connaître les éventuelles erreurs ou omissions dans les noms de personnes. Quand il évoque l'Arlequin, il parle de Gaby et de la chanson, mais n'en dit pas davantage sur le taulier.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 07 décembre 2006

Jacques, Bonsoir,
Je n'ai pas bcp d'autres choses à dire sur cette rencontre. En fait, je cherchais à localiser un autre cabaret "chez Hypollite le croulant". Je suis entré dans un bar, Bd St Germain, qui me semblait moins impersonnel que d'autres grandes brasseries. La personne qui servait n'a pas su me répondre. Mais elle m'a dit : demandez au Mr qui est en train de manger, son père a tenu un cabaret. Et c'était donc le fils de Gaby. Mais il ne voulait pas parler, réservant ses souvenirs pour sa fille. Après une petite bière, il s'est un peu épanché, mais pas beaucoup, exprimant juste sa fierté sur la chanson "Gaby", et quelques anecdotes, dont celle sur Delon.
Voilà, je me propose de retourner un jour là-bas, pour essayer d'en savoir plus...
Cordialement,
Jean Lapierre
www.jeanlapierre.com

Écrit par : Jean Lapierre | jeudi, 07 décembre 2006

Jacques, Bonsoir,
Je n'ai pas bcp d'autres choses à dire sur cette rencontre. En fait, je cherchais à localiser un autre cabaret "chez Hypollite le croulant". Je suis entré dans un bar, Bd St Germain, qui me semblait moins impersonnel que d'autres grandes brasseries. La personne qui servait n'a pas su me répondre. Mais elle m'a dit : demandez au Mr qui est en train de manger, son père a tenu un cabaret. Et c'était donc le fils de Gaby. Mais il ne voulait pas parler, réservant ses souvenirs pour sa fille. Après une petite bière, il s'est un peu épanché, mais pas beaucoup, exprimant juste sa fierté sur la chanson "Gaby", et quelques anecdotes, dont celle sur Delon.
Voilà, je me propose de retourner un jour là-bas, pour essayer d'en savoir plus...
Cordialement,
Jean Lapierre
www.jeanlapierre.com

Écrit par : Jean Lapierre | jeudi, 07 décembre 2006

Précisément, si l'on pouvait sortir de l'anecdote et mieux comprendre ce que ce patron de cabaret appréciait ou non chez Ferré, on comprendrait certainement mieux comment l'artiste pouvait être perçu en 1953. Le point de vue des tauliers m'intéresse. Ce ne sont sûrement pas que des marchands de whisky. Il paraît que "Mme Lechose", la patronne de "l'Escalier de Moïse" -- autrement dit Suzy Lebrun de l'Echelle de Jacob, cela a déjà été dit en clair -- avait un flair artistique.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 08 décembre 2006

"Et si Gaby Pergola semble avoir, un jour, demandé à Léo Ferré de quitter son établissement, celui-ci ne lui en veut pas."

Sait-on pourquoi il a ainsi demandé à Ferré de partir?

Écrit par : Feuilly | vendredi, 08 décembre 2006

Eh bien non, justement. La chanson dit seulement : "Un jour, tu m'avais dit qu'il fallait que je m'en aille... de l'Arlequin". Pourquoi ? Je l'ignore. Vraisemblablement parce que Ferré, vedette -- tout est relatif -- pouvait prétendre être mieux payé. Il vient de composer Paris-Canaille, repris par des dizaines d'interprètes et d'orchestres de danse. Le taulier aurait alors envisagé d'engager un artiste moins connu (encore une fois, tout est relatif car Léo Ferré est peu connu en 1953. Paris-Canaille, ce sont surtout ses interprètes qui le portent). Mais ce n'est pas certain.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 08 décembre 2006

Merci Mr Layani de nous parler plus en détail de "Gaby" cette magnifique chanson que personnellement je trouvais pleine de tendresse. Moi aussi lorque je vais à panam je marche sur les traces de Léo et, ne trouvant pas où se situait "la Pergolaé", je tournais autour de ce marchand de fringue: métro Mabillon, ou effectivement il y a une sorte de pergola... Et j'étais intimement persuadé que c'était là. Personne pour me renseigner aux alentours. C'était un jour heureux pourtant car à peine je fais qq pas...Une vieille boutique de bouquin...Je pousse la porte ! Heu je cherche un livre ancien de Ferré... Le lbraire descend dans sa cave et me remonte : dis donc Ferré : années 1976
que j'achète ! je lui parle de Gaby , il m'envoie dans une gargotte vers St sulpice où la patronne à très bien connu le Gaby en question...Quant on cherche on trouve ! Je n'ai pas donné de suite mais dès que je retourne à panam au printemps j'irais revoir la dame peut-être en saurais-je plus je ne manquerai pas de vous en faire part.
Pour finir "j'ai aussi acheté "les chemins de Léo Ferré" de vous cher Mr. Cordialement, Monique

Écrit par : monique | vendredi, 08 décembre 2006

Merci Mr Layani de nous parler plus en détail de "Gaby" cette magnifique chanson que personnellement je trouvais pleine de tendresse. Moi aussi lorque je vais à panam je marche sur les traces de Léo et, ne trouvant pas où se situait "la Pergolaé", je tournais autour de ce marchand de fringue: métro Mabillon, ou effectivement il y a une sorte de pergola... Et j'étais intimement persuadé que c'était là. Personne pour me renseigner aux alentours. C'était un jour heureux pourtant car à peine je fais qq pas...Une vieille boutique de bouquin...Je pousse la porte ! Heu je cherche un livre ancien de Ferré... Le lbraire descend dans sa cave et me remonte : dis donc Ferré : années 1976
que j'achète ! je lui parle de Gaby , il m'envoie dans une gargotte vers St sulpice où la patronne à très bien connu le Gaby en question...Quant on cherche on trouve ! Je n'ai pas donné de suite mais dès que je retourne à panam au printemps j'irais revoir la dame peut-être en saurais-je plus je ne manquerai pas de vous en faire part.
Pour finir "j'ai aussi acheté "les chemins de Léo Ferré" de vous cher Mr. Cordialement, Monique

Écrit par : monique | vendredi, 08 décembre 2006

En attendant d’en savoir un peu plus sur l’identité complète de Gaby, patron de l’Arlequin, on peut toujours revenir à certains aspects de cette oeuvre éponyme et de sa conception. Tout d’abord on sait le soin apporté par Léo Ferré à l’écriture de ses textes et la composition de ses partitions. Bien souvent on devine une longue maturation pouvant s’étaler sur plusieurs mois voire plusieurs années avant que l’auteur ne décide de l’achèvement d’une pièce et livre la version définitive à l’édition ou à l’enregistrement. On ne connaît guère comme improvisation réelle que celle de la chanson dédiée à Michel Lancelot en 1969 sur Europe 1, où l’artiste mis au défi par l’animateur de Campus d’écrire sur le champ une chanson, rejoignit le piano à l’écart du studio et donna en direct la chanson Michel quelques dizaines de minutes plus tard. Autre exemple d’un travail dans l’urgence plus que d’une improvisation, dans les derniers jours du mois de décembre 1968, subissant la pression de Barclay pour la sortie contractuelle d’un nouvel album il écrit en tout juste trois heures les paroles de deux chansons - L’idole et C’est extra - pour satisfaire son éditeur. Il lui en fera d’ailleurs amèrement le reproche bien des années plus tard.
Le contexte qui a conduit à l’enregistrement de Gaby est sans doute très différent et peut-être manquait-il un titre à l’artiste pour compléter une des deux galettes de l’album On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. D’où cette quasi improvisation parlée sur la bande orchestrale d’un passage de L’Opéra du Pauvre (Tableau II, scène 3) et qui débute en reprenant le premier vers de cette tirade « Dans les draps que l’amour referme sur la vie tous les amis (1) du monde ». Quant au second vers de Gaby, « ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie », il s’agit d’une citation mot à mot du poème Hymne (2) de Victor Hugo, que pendant des décennies tous les élèves de l’école de Jules Ferry ont récité sous le titre de « Hymne aux morts » lors des cérémonies à la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur. Ces deux vers servent de leitmotive à l’improvisation, et ce n’est certainement pas par hasard que Léo Ferré y a glissé le mot « ami ». Quant à la référence à Hugo peut-être s’agit-il là aussi d’une allusion à une connivence entre les deux hommes. Ceci illustre une nouvelle fois s’il en était besoin l’intérêt de mieux cerner la nature de la relation qui s’était instaurée entre Gaby et Léo !
(1) "amants" dans l'Opéra du Pauvre
(2) III - Hymne (juillet 1830) in Les chants du crépuscule : "Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie / Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie"

Écrit par : Jacques Miquel | jeudi, 14 décembre 2006

Merci Jacques pour ces approfondissements de la question. J'avais effectivement omis de rappeler Hugo. Hugo est présent plusieurs fois chez Ferré, finalement. Que ne l'a-t-il chanté ! Cela fait partie des disques que je regretterai toujours. Stéphane Oron évoque cette question dans sa préface aux poésies de Rimbaud et de Verlaine chantées par Léo Ferré.

Autre précision, à propos de la chanson Michel. Ce n'est pas "quelques dizaines de minutes plus tard", c'est très exactement le temps de passer à l'antenne la chanson L'Enfance.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 14 décembre 2006

Pourquoi Gaby a demandé à Ferré de partir ?

Alors que je cherchais autre chose, je suis tombé sur ça dans Vous savez qui je suis, maintenant ?, une interview de 87 :

"Alors je suis arrivé là et je suis resté peut-être deux mois ou un mois et demi et les gens venaient de plus en plus. [...] Et [Gaby] a compris que j'allais lui être indispensable. Et alors, il m'a dit : "allez ! C'est fini !" Il a eu peur, vraisemblablement, que je lui demande de l'argent en plus et je suis parti. C'est un type qui comptait. Il n'était pas antipathique ce type, mais il ressemblait à un compteur." (p.59)

Cela confirme ce que dit Jacques sur la raison de la séparation, en même tant que cela nuance "l'amitié" des deux hommes.
Bref, un point de détail.

Écrit par : The Owl | mardi, 20 février 2007

Les détails sont toujours importants. L'on est à peu près sûr que Gaby a demandé à Léo Ferré de partir pour des questions de cachet. Mais pourquoi, tant d'années après, Ferré a-t-il éprouvé le besoin de le saluer dans une chanson ? A part Jacques Jordan des Assassins, salué dans Complainte pour Popaul (in Poète... vos papiers !), et Suzy Lebrun de L'Echelle de Jacob évoquée dans Et... basta !, les tauliers ne sont pas cités chez Ferré. Gaby a une chanson pour lui tout seul. Pourquoi ?

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 20 février 2007

Ferré n'est-il pas alors dans son revival personnel 5O's ?
(remember l'album studio inédit de 88, qui va aboutir en partie aux Vieux copains)

Gaby ce serait le prétexte pour réactiver une époque.

Écrit par : The Owl | mardi, 20 février 2007

C'est une possibilité, en effet.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 20 février 2007

Je reviens sur cette note.

Je viens de voir, sur Arte, le célébrissime A bout de souffle de Godard. Au début, dialogue :

- Gaby est revenu d'Espagne ?
- Il a acheté la Pergola.

Un peu avant la fin, une vue de la Pergola. On entre dans l'établissement (pas dans le cabaret l'Arlequin, qui est en sous-sol) et on s'adresse à quelqu'un, derrière le comptoir, qui est sûrement Gaby. On en a confirmation un peu après : "Gaby m'a dit que...", dit Belmondo. Cela dit, était-ce le vrai Gaby ou quelqu'un jouant son rôle ? Plus que vraisemblablement, c'était Gaby lui-même.

Physiquement : le cheveu un peu rare, bien lissé, bien habillé, la cinquantaine, l'oeil brillant. On le voit fort peu de temps, et dans une semi-pénombre.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 02 décembre 2007

En lisant votre commentaire, j'avais regardé sur le site Allociné la distribution détaillée du film de Godard.
Mais le rôle de Gaby n'étant pas crédité,je n'ai pas répondu.

Écrit par : francis delval | samedi, 08 décembre 2007

En regardant ce film l'autre soir, je suis tombé sur le derrière. Il s'agit d'un des films les plus connus au monde, les plus connus en France en tout cas, et personne, parmi ceux qui se sont posé des questions sur Gaby, n'y a pensé. On trouve A bout de souffle partout en DVD, il passe régulièrement à la télévision : si l'on veut voir et entendre Gaby dans son propre rôle, et voir la façade illuminée de son établissement, eh bien, il suffit d'appuyer sur un bouton.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 08 décembre 2007

Eh bien voilà, c'est tout simple. Il existe sur internet des photogrammes issus de la bande-annonce. Qui veut voir Gaby ? Il est là :

http://ww2.ac-poitiers.fr/arts_app/IMG/pdf/images_bandann.pdf

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 08 décembre 2007

Pour ma part après votre première note sur "A bout de souffle" je suis aussitôt allé vérifier dans ma vidéothèque le DVD publié il y a quelques temps en supplément du journal Le Monde. Bien sûr j'ai retrouvé la scène avec Gaby à la Pergola. Malheureusement le générique est très très bref et ne dit rien à son sujet, pas plus d'ailleurs que la jaquette du DVD...

Écrit par : Jacques Miquel | samedi, 08 décembre 2007

Non, je sais, on ne trouve rien d'autre. Sur internet non plus, d'ailleurs, pas grand-chose, hormis la mention que la phrase : "Mon ami Gaby", prononcée lors de l'entrée dans l'établissement, est dite en voix off par Godard lui-même. En tout cas, on a maintenant "le visage et la voix" (qu'on n'oubliera pas, au rebours de la chanson). Reste à connaître son nom.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 08 décembre 2007

Evidemment, l'ami Patrick Dalmasso nous a trouvé la bande annonce originale :

http://www.youtube.com/watch?v=3MvX0GyPbfk

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 09 décembre 2007

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