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mercredi, 21 janvier 2009

Dans la presse de 1957 à 2005

C’est dans l’hebdomadaire Arts que Léo Ferré publie, à ma connaissance, son premier texte dans la presse, en 1957. Il s’agit de En France la poésie s’est sabordée, qui constitue la fameuse préface polémique de son recueil Poète… vos papiers ! On n’y reviendra pas, le sujet ayant été traité dans le livre Les Chemins de Léo Ferré et complété par quatre notes de ce blog : Léo Ferré et les surréalistes : nouveaux éléments, Léo Ferré et les surréalistes : encore de nouveaux éléments, Léo Ferré et les surréalistes : encore une découverte, Une opinion de Gracq sur Breton.

1960. À la suite d’une affaire de censure radiophonique, Léo Ferré publie dans France-Observateur le texte La Liberté d’intérim, auquel j’ai déjà consacré une note : Sur un texte de 1960.

En 1961, Les Lettres françaises font paraître Aragon et la composition musicale, en parallèle avec le texte d’Aragon lui-même, Léo Ferré et la mise en chanson. Ces deux articles se retrouveront dans la pochette du 25-cm original Barclay, où Ferré chante le poète.

Les Lettres françaises livrent encore, en 1963, une version du « Chant premier » des Chants de la fureur, version peu connue du fameux texte intégral de La Mémoire et la mer.

Nous Deux, en 1969, présente, avec un grand article consacré à l’artiste, un petit texte sans titre : « Le couple, c’est toi et moi… »

La chanson La Vie d’artiste est reprise par le journal Pilote, en 1973.

De larges extraits de Technique de l’exil paraissent dans Les Nouvelles littéraires à la fin de l’année 1979.

Le Monde publie, en 1980, Guillaume, vous êtes toujours là !, lors du centenaire d’Apollinaire.

En 1981, c’est encore Le Monde qui, à propos de l’affaire Knobelspiess, donne en tribune libre la Lettre ouverte au ministre dit de la Justice, à l’époque Alain Peyrefitte.

Et c’est toujours Le Monde qui publie Viens…, une adresse à un jeune, en 1983.

En 1984, le journal de Jean Clouet, Chanteuses, chanteurs, vos papiers !, au titre évidemment inspiré par Ferré, fait paraître un extrait de Je parle à n’importe qui. La même année, L’Humanité-dimanche donne Improvisation pour figer les armes : le titre est de la rédaction du journal.

En 1985, Le Monde reprend Viens… dans ses Dossiers et documents, spécial « Showbiz ». Dans le journal belge Une autre chanson, on peut lire, la même année, « Il fallait qu’un jour… » (un texte sans titre sur Ann Gaytan), ainsi que Tout ce que tu veux et Le Manque. À ce moment-là, ces deux chansons n’ont pas encore été enregistrées par leur auteur et on n’en connaît qu’une version au piano, donnée par Ann Gaytan dans un maxi 45-tours belge très peu diffusé, paru sous le label Orchidée noire.

En 1987, pour « La fête à Ferré », qui ouvre les Francofolies de la Rochelle, paraît un numéro de la revue locale Clair de terre, dans lequel Ferré signe, amicalement, un mot bref.

1990 : le Figaroscope propose à Léo Ferré, qui est alors sur la scène du TLP-Déjazet, de commenter sept photographies de la capitale. Il le fait brièvement. La rédaction titre à ce sujet Le Paris de Léo.

Les autres parutions seront posthumes. Chorus, en 1994, publie « L’ouverture de cette particulière trahison des faits… », qui ne figurait jusque-là que dans le dossier de presse – un simple feuillet – du premier disque produit par EPM-Musique, On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. On trouve aussi dans ce numéro Mon Général.

Libération, en 2000, donne un extrait de L’Imaginaire et le texte sans titre, retrouvé : « Le 1er janvier de l’an 2000... »

En 2001, La Revue des Archers, fondée à Marseille par Richard Martin, propose un court extrait de L’Opéra des rats, que le comédien avait monté en 1983 et repris en 1996.

En 2003, Libération a l’excellente idée de faire paraître six textes écrits pour la station de radio Europe n° 1 en 1960. L’ensemble est intitulé par la rédaction du journal Ici Léo Ferré… Ce sont des textes inédits hormis pour ceux qui avaient pu les entendre des décennies plus tôt.

C’est en 2005 que la Lettre à l’ami d’occasion est rendue publique par le bulletin d’informations Les Copains d’la neuille. J’ai fait dans ce numéro une présentation de ce texte qui se rapporte encore à l’histoire de Ferré et des surréalistes, et n’y reviendrai donc pas.

Il existe de très nombreuses autres parutions qu’au cours du temps, Léo Ferré put faire dans des programmes de spectacles, des ouvrages de toute nature, des pochettes de disques… Une recension serait sans fin et n’intéresserait probablement guère. Ici, on constate qu’il est sollicité par des publications de tout bord (Arts est couramment considéré comme de droite… mais est lu par tout le monde et, pour commencer, par Breton ; Les Lettres françaises, L’Humanité sont communistes ; Le Monde est considéré comme de gauche par les gens de droite et de droite par les gens de gauche ; Libération, Les Nouvelles littéraires sont de gauche au sens large…) À noter la position étonnante du Figaro. Dans les années 70, il conspuait Ferré. Dans les années 80, il lui consacrera de bons articles, lui offrira un long entretien dans le Figaro magazine, la couverture du Figaro Méditerranée, le commentaire libre de photos dans Figaroscope… Étonnant revirement.

Arts du 9 au 15 janvier 1957.

France-Observateur du 20 octobre 1960.

Les Lettres françaises du 19 au 25 janvier 1961.

Les Lettres françaises du 24 octobre 1963.

Nous Deux, décembre 1969.

Pilote, n° 737, du 20 décembre 1973.

Les Nouvelles littéraires du 20 décembre 1979 au 3 janvier 1980.

Le Monde du 29 août 1980.

Le Monde du 3 avril 1981.

Le Monde du 1er décembre 1983.

Chanteuses, chanteurs, vos papiers !, n° 2, mars 1984.

L’Humanité-dimanche du 14 octobre 1984.

Le Monde, Dossiers et documents, spécial « Showbiz », juillet-août 1985.

Une autre chanson, n° 15, juin-juillet-août 1985.

Clair de terre, spécial « Francofolies », juillet 1987.

Figaroscope du 14 au 20 novembre 1990.

Chorus, n° 8, été 1994.

Libération du 3 janvier 2000.

La Revue des Archers, n° 1, printemps-été 2001.

Libération des 12 et 13 juillet 2003.

Les Copains d’la neuille, n° 8, printemps-été 2005.

11:25 Publié dans Propos | Lien permanent | Commentaires (9)

Commentaires

Cet article sur la presse et les trois précédents sur les revues constituent l'exemple même d'un texte mal pensé, mal conçu. J'aurais dû faire une seule note, et non des séparations artificielles entre les types de publication (presse ou revues) et les dates. Cela aurait permis de mieux articuler les choses et de les rendre plus significatives. C'est trop tard, tant pis, mais je tenais à dire que j'en étais conscient.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 21 janvier 2009

C'est à dire que de cette façon, ça oblige les lecteurs à travailler un peu : quelle honte ! Ton esprit ne sépare pas les choses ; elles l'ont été par les faits : texte publié ici ou là.

Si tu avais eu plus de temps, peut-être aurais-tu fais différemment, mais ça n'est pas certain. Sur la mer du blog, ton bateau passe les vagues les unes après les autres. Que celui qui n'a jamais fait d'erreur se lève.

Écrit par : Martine Layani | mercredi, 21 janvier 2009

... se lève sur la mer, bien sûr.

Non, non, je ne suis pas satisfait. J'aurais dû faire un seul panorama, plus ample et mieux construit. Raté.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 21 janvier 2009

Mon cher Jacques. Tu trouves que c'est raté, mais moi j'ai appris pas mal de choses grace à tes trois articles.
Donc, merci pour ton travail de recherche et tu es bien sur pardonné.
Cordialement.

Écrit par : Marc | mercredi, 21 janvier 2009

Merci, Marc. Le fait d'apprendre quelque chose, toutefois, n'est pas suffisant. Il faut essayer de trouver une forme qui soit, qui plus est, intéressante. Une façon de dire dans laquelle le lecteur puisse trouver un charme ou un intérêt, en plus de l'information qui est donnée. Bref, ça s'appelle le style et cette série de quatre articles en manque singulièrement, c'est indéniable.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 21 janvier 2009

Avant 1957 y'a un article paru dans la revue Polyandre en 1946 (si mes souvenirs sont bons)... J'ai lu cet article mais je sais plus de quoi il parle. :-( A Paris je sais que cette revue est répertoriée à la BNF. Et puis y'a aussi les piges à Nice matin, non? quand c'était ça? c'était pas dans les années 40? ou fin des années 30? Bon sauf qu'à ma connaissance on a réussi à en retrouver aucune vu qu'elles sont pas signées... mais qui sait...

Écrit par : yann | jeudi, 19 février 2009

Yann, vous mélangez les choses dans votre commentaire.

Les textes parus en revue ont été détaillés dans une autre note. Celle-ci parle de la presse et non des revues. Elle commence en 1957, donc ne parlons pas d'avant, c'est un autre sujet. Je vous en prie, un minimum d'ordre, pour que chacun puisse suivre les discussions.

Celui paru dans Polyèdre (et non Polyandre) en 1946 va reparaître dans le numéro des Copains d'la neuille qui est en ce moment chez l'imprimeur. Il est suivi d'un article de François et d'un autre de moi.

Les articles sur la musique ont paru non dans Nice-matin, mais dans Le Petit Niçois. Par pitié, soyons le plus précis possible. C'était dans les années 30. Non, on n'a encore rien retrouvé, d'abord parce qu'on n'a aucune idée des dates précises de parution ; ensuite parce qu'on ne sait pas si c'était non signé ou signé d'un nom de plume. Patrick Dalmasso s'est employé -- et s'emploie toujours j'espère -- à faire des recherches. Elles sont malheureusement restées infructueuses pour l'instant.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 19 février 2009

désolé pour le désordre que je mets dans votre ordre.
mais le désordre... vous savez...
;-)

Écrit par : yann | jeudi, 19 février 2009

Ce n'est pas par maniaquerie. Je trouve que c'est mon rôle de taulier de veiller à la bonne compréhension de chaque discussion par chacun. Sans rien imposer, évidemment.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 19 février 2009

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